Qui veux-tu que je fasse pour toi ?

Quel flip, cette question !!

J’adore cet évangile. Il m’interpelle.
Bartimée, c’est « le fils de » Timée. il semble ne pouvoir exister par lui-même, avec le nom… de son père. C’est Timée Junior en quelque sorte. Il n’y voir rien. Il est aveugle. En arrêt. Au bord du chemin.

OK. C’est donc l’histoire d’un mec (comme dirait Coluche !!) qui n’a pas vraiment de nom à lui, qui n’y voit rien, et qui demande à ce qu’on prenne pitié de lui.

Je ne sais pas vous, mais, jusqu’ici… je ne l’envie pas, moi, ce gars-là.

Sauf qu’il me parle, hyper fort même, puisqu’il crie, de plus belle.

Et moi, les gens qu’on essaie de faire taire, qui ne sont pas sur le chemin, comme tout un chacun, ça me parle. Ça m’appelle, justement. 

En plus, plus on veut le faire taire, plus il crie. Genre… le mec qui a vraiment un truc à dire.

> Et là, première leçon : quand on a vraiment un truc à dire, on est entendu…

Et puis, deuxième magie : les gens qui le rabrouaient en mode « tu es gentil mais tu te tais, ça ne se fait pas… » sont obligés de faire demi-tour toute puisque Jésus leur demande de l’appeler.

Conversion, au sens alpin du terme (demi-tour toute !!) : les gens qui disent « tais-toi » se retournent, et lui disent désormais « aie confiance, il t’appelle. » C’est mieux, les gars, pour être ensemble, non ?

> Deuxième leçon : quand on veut vraiment un truc, les gens changent autour de soi.

Et là, vient le truc qui personnellement, me surprend, vraiment.

Depuis le début de l’histoire, si vous avez bien suivi… On dit que le gars est aveugle. Il mendie, il est au bord du chemin.

Alors moi, bêtement, je me dis, ce que veut ce gars, c’est VOIR !!! Mais Jésus, lui, non. Il ne se dit rien. Il lui demande, avec cette phrase qui tue :

« QUE VEUX-TU QUE JE FASSE POUR TOI ? »

Si on vous la posait à vous, aujourd’hui, cette question… Vous répondriez quoi ?

Avouez que… Ça vous mettrait la pression, non ?

Vous prendriez un petit moment pour y réfléchir ? Faire une petite réunion avec vous-même, en bilatérale et revenir vers lui avec l’output du brainstorming, non ?

Sauf que cet aveugle-là, malgré son air misérable et pitoyable et tout et tout… Je ne l’enviais pas jusque là… Mais… rendus ici… je change d’avis !!!

Il répond du tac au tac !
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Il est sacrément fort ce Bartimée !

> Troisième leçon : 
QUAND ON Y VOIT HYPER CLAIR SUR CE QU’ON VEUT… BIM, ON L’OBTIENT !!

Ce que l’aveugle est parvenu à voir clairement, c’est ce qui reste obscur à la plupart d’entre nous : son désir le plus profond.

Dans le Programme des Troubadouresses, la question essentielle, c’est celle-là : que veux-tu que je fasse pour toi ?

Rassurez-vous je ne me prends pas pour le Christ. Mais bon, disons… je m’inspire. Je trouve que cet évangile a des trucs à nous dire.

Cette question du désir ardent,  cette question qu’on oublie trop souvent… parce qu’elle nous fait flipper, parce qu’on n’ose même pas en rêver : quelqu’un qui est là, en face de toi, et qui te dit « que veux-tu que je fasse pour toi ? »

C’est Noël, non ?

Hé ben si contrairement à l’aveugle Bartimée, vous n’y voyez pas bien clair sur ce que vous voulez… Je vous propose tout de même de commencer à y penser. Aujourd’hui. Un peu. tranquillement.

Qui voudriez-vous appeler, de plus belle, et rebelle ?
Avec qui voulez-vous être en lien, lorsque vous vous remettrez sur le chemin ?
En quoi avez-vous, vraiment, la foi ?

Ce sont ces questions-là que je vais poser, en légèreté, à mes troubadouresses préférées… Parce que quand on sait ce qu’on veut, avec clarté, plus rien ne peut vous arrêter… Pour dire et être entendu, pour transformer en se transformant… Oui, il y a quelque chose de miraculeux à oser demander, oser dire, oser être en lien… avec soi-même, avec l’autre.

Je parlerai de tout cela, ingrédients du programme des Troubadouresses pour réaliser leur spectacle inspirant lors du prochain webinaire « 3 trucs pour oser créer son spectacle, même sans être artiste », le mercredi 27 juin à 19.00 ! 

Avec profondeur et légèreté,

Odile

PS : si vous avez des questions, des idées, que vous voulez m’en dire 2 mots : écrivez-moi via les boutons colorés prévus à cet effet !